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L'entreprise : lieu de frustration ou d'épanouissement

28 septembre 2012

Second billet d’humeur (qui deviendra peut-être le deuxième)

…nos expériences respectives foisonnent d’anecdotes permettant de confirmer cette contradiction.

Dans un monde toujours plus incertain et précaire, l’entreprise semble être le dernier lieu de socialisation. Le salarié, le collaborateur ou le travailleur quelque soit le terme que l’on retienne doit s’estimer « heureux » d’avoir un emploi. Et cela est  encore plus vrai quand on apprend que l’on vient de dépasser les 3 millions de chômeurs.

 Chaque jour le salarié retient son souffle en espérant  ne pas apprendre une mauvaise nouvelle dans son secteur d’activité, dans sa région ou  dans son entreprise, qui le mettrait sur le banc des inactifs de notre société.

Mais au quotidien, l’entreprise foisonne de situations où votre collègue, votre responsable ou encore le responsable de votre responsable, démontre la véracité du principe de Peter. Selon lequel, « tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence ». A tel point, que les oubliés de l’entreprise ou les frustrés de l’entreprise dont je fais sans nul doute partie, se retrouvent  à la machine à café pour tenir des discussions dignes du « café du commerce » et se demandent encore et toujours pourquoi ce sont les mêmes qui sont promus, pourquoi les compétences et les connaissances ne sont pas reconnues et ce en dépit même de toute la communication faite sur le sujet.

Le paradoxe  de ces situations  est exacerbé par le développement depuis quelques années, d’une vision process qui amène les entreprises à vouloir rationnaliser, améliorer et optimiser leurs activités.

On en arrive alors, au sujet même de ce blog, après avoir passé des heures à acquérir des connaissances et des compétences, après avoir mis en œuvre avec tant de volonté et de force différents projets ou actions pour démontrer son savoir, son savoir-faire voire son savoir-être ; on espère tout a fait consciemment une reconnaissance, une récompense. De manière plus triviale, répondre enfin à la question : pourquoi court-on ?

L’ensemble de mes contacts, de mes rencontres après plus de 17 ans de vie professionnelle, me laisse avec un goût amer. Des rencontres de personnes brillantes, qui n’arrivent pas à évoluer comme elles le devraient (notion à définir d’ailleurs), des rencontres avec des incompétents en nombre qui évoluent, montent les échelons et donnent des leçons, enfin la plus grande partie de mes rencontres, des gens du terrain qui voient d’un œil à la fois résigné et amusé ce ballet des mouvements hiérarchiques.

La réponse est sans aucun doute dans notre éducation, notre système scolaire et sûrement dans le fondement même de l’individu…

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25 septembre 2012

Premier billet d'humeur

Il m'aura fallu plus de 5 ans pour enfin commencer à poser  quelques lignes  sur mon blog.

Permettant enfin aux  idées qui fourmillent dans ma tête depuis tant d’années de trouver un réceptacle.

Ce premier billet d’humeur a pour objectif de poser les bases d’une déconstruction des certitudes et des fausses évidences.

Dans une économie bâtie sur l’argent, le leitmotiv est donc la recherche d’en gagner voire d’en gagner plus.

Les êtres humains, depuis leur plus jeune âge, passent entre 15 et 25 ans dans différentes structures de formation, afin de trouver le « bon job » qui leur permettra à la fois de subvenir à leurs besoins et paradoxalement à être heureux.

Certains modèles économiques (notamment anglo-saxons) vantent la réussite et l’ambition comme archétype de développement pour leur population.

Les Etats-Unis regorgent de citations de ce type : « Quand on vous demande si vous êtes capable de faire un travail répondez : “bien sûr, je peux !” Puis débrouillez-vous pour y arriver.  » Theodore Roosevelt

Dans une Europe vieillissante le modèle français ou plutôt devrais-je écrire la culture française prône la réussite mais sans action concrète.

L’entreprise est un lieu révélateur de cette contradiction.

Tout au long de mon expérience professionnelle, j’ai eu l’occasion de parcourir plusieurs pays sur les différents continents. De retour, en France, j’ai toujours retrouvé cette frustration d’une partie des collaborateurs dans l’entreprise.

Que l’on discute avec des collègues de travail, avec des amis ou connaissances ou encore que l’on écoute juste des discussions à la machine à café ce malaise ressort sans cesse.

En sortant fraichement diplômé de l’école, on nous a inculqué l’importance de travailler bien, on prépare ses premiers CV en mettant en avant les expériences et autres connaissances qui feront de nous le candidat idéal. On  imagine que les compétences seront le « sésame ouvre toi » de notre vie professionnelle, malheureusement la réalité est plus brutale et moins naïve…

 

 

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L'entreprise : lieu de frustration ou d'épanouissement
  • Un lieu d'échange incontournable qui représente 60% du temps de vie des êtres humains dans les sociétés développées et qui nourrit à la fois nos plus grandes frustrations et nos plus grandes sources d'épanouissement.
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